D'enfant victime d'abus à soignante: aidez Séverine dans son combat pour une nouvelle vie

Cover D'enfant victime d'abus à soignante: aidez Séverine dans son combat pour une nouvelle vie
volunteer_activism Association & Entraide
calendar_month Lancée le 26.08.2025
person_edit Crée par CIDE CIDE
Happy Pot Icon 200.00 CHF
0%

Sur un objectif de 50'000.00 CHF

hourglass_empty Temps restant: 2 semaines
volunteer_activism 5 contributions

Faire un don

10.00 CHF
25.00 CHF
50.00 CHF
Autre montant
Partagez cette cagnotte
Le lien a été copié dans votre presse papier, vous pouvez le partager !

Actualités 0

article

Aucune actualité pour le moment

Le créateur n'a pas encore publié d'actualités.

Description
Contributions 5
FAQ

« Entre gens qui ont souffert, on se reconnaît ». Pourtant, Séverine* n’a rien d’une victime. Qui pourrait déceler, chez ce petit bout de femme enjouée et souriante, l’ombre d’un passé monstrueux ? 

Impossible de lui faire raconter son traumatisme en détail. Trop glauque, trop voyeuriste. Inutile. A quoi bon invoquer les fantômes du passé? La dernière fois qu’elle l’a fait, à l’occasion d’un reportage sur TF1, cela lui a valu plus d’ennuis qu’autre chose. Aucune des thérapies visant à replonger dans les souvenirs ne lui a apporté quoi que ce soit. La condamnation de ses parents, poursuivis pour maltraitance, viols et proxénétisme ne lui a pas apporté de réconfort. La reconnaissance de ce qu’elle a vécu par la justice non plus :  « Être reconnue en tant que victime, ça sert à quoi ? Si au moins ça empêchait de se retrouver à la rue… »

Lorsque ses parents sont condamnés à plusieurs années de prison ferme, Séverine est tout juste majeure. Elle se retrouve alors seule, abandonnée, sans domicile, sans papier, sans statut, sans rien pour survivre et dans un état psychologique incompatible avec la poursuite d’une quelconque carrière professionnelle. Elle est alors contrainte à vendre son corps pour survivre. Encore. « Les associations m’ont fourni une aide, mais ce n’était pas gratuit. C’était contre des témoignages, des prises de position… »

 Je ne veux plus être juste le reflet de mon histoire 

 C’est comme si j’étais ramenée à cette petite fille qui n’était rien 

Or, pour se reconstruire, Séverine a besoin de sortir de ce cercle vicieux. De s’éloigner de son passé que ses parents ont profané et qui ne lui appartient plus. Lorsqu’elle parle de son enfance, on discerne que le drame de sa vie – plus que les sévices qu’elle a vécu enfant – c’est l’abandon par un système qui l’a trahie, sans lui fournir les armes pour pouvoir espérer une reconstruction.

 Au moins, quand j’étais dans les réseaux, je n’étais pas seule 

 Ce qui m’a fait le plus mal, ce n’est pas mon enfance. C’est l’après 

Aller de l’avant pour survivre

Persuadée que l’univers nous impose uniquement des épreuves que l’on peut surmonter, elle se bat. D’abord pour subsister, puis pour enfin accéder à une formation qui pourrait lui donner l’espoir d’un avenir digne de ce nom. Puis pour ses enfants. Ces cadeaux de la vie qui lui offrent une famille. Une vie « normale ». D’une place d’intérim à l’autre, elle finit par trouver du travail.

Séverine se dirige vers le soin à la personne. Elle est « faite pour ça ». Son histoire jalonnée d’expériences en centres psychiatriques lui confère une compréhension accrue de ses patients. Elle sait comment aborder la dépression, l’anxiété. Comment dire et ce qu’il faut taire.

Sévérine parvient à passer une formation d’aide-soignante, puis elle enchaîne deux boulots à la fois pour pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants. Elle travaille dans un EMS la journée et s’occupe d’un tétraplégique le soir. Installée en Suisse pour pouvoir assurer une scolarité décente à son fils en situation de handicap, Séverine a travaillé pendant deux ans dans un centre spécialisé. Elle souhaite désormais passer un CFC au CHUV, pour devenir assistante en soin et ainsi continuer à s’occuper des autres.

Or, l’apprentissage qu’elle a commencé est payé 690.- par mois la première année.

Impossible pour elle d’en vivre avec un enfant à charge. C’est pourquoi, le CIDE –  qui l’aide à s’en sortir depuis 20 ans – a eu l’idée de lancer une cagnotte pour lui venir en aide. Car la bourse du canton, toujours en attente, ne lui suffira sans doute pas à tourner. Séverine n’a rien dit à ses enfants de son passé et veut à tout prix les protéger. C’est pourquoi elle préfère rester anonyme. Son histoire a déjà fait les choux gras de la presse et cela ne s’est jamais bien terminé. Elle ne veut pas non plus se servir de son histoire pour susciter l’émoi :

 Je ne veux pas inspirer de la pitié. J’aimerais qu’on ait envie de m’aider parce que je suis utile aux autres 

*prénom modifié

NB: Notre Fondation étant reconnue d’utilité publique, vos dons sont déductibles des impôts en Suisse, selon la législation en vigueur. Contactez-nous (info@cide.ch) et nous vous fournirons une attestation en ce sens.

Contributions 5

Sarah Marcuse
a fait un don de 50.00 CHF
il y a 1 semaine
Muriel Favarger Ripert
a fait un don de 100.00 CHF
il y a 1 semaine
Claude Thuler
a fait un don de 25.00 CHF
il y a 1 semaine
Anonyme
a fait un don
il y a 1 semaine
Georgick Glatz
a fait un don de 10.00 CHF
il y a 2 semaines

Faire un don

10.00 CHF
25.00 CHF
50.00 CHF
Autre montant

Comment créer mon pot commun Happy Pot ?

Cliquez sur le bouton « Créer ma cagnotte » en haut à droite de n'importe quelle page du site. Suivez les étapes pour sélectionner la catégorie, personnaliser votre pot commun, et créer votre compte ou vous connecter. Les champs marqués d'une étoile (*) sont obligatoires. Lancez votre collecte en un rien de temps avec Happy Pot !

Comment partager la cagnotte ou inviter vos amis à participer à votre pot commun ?

Sur la page de votre cagnotte, à droite de l'image d'illustration, vous trouverez un bloc « Partager cette cagnotte ». Copiez le lien ou partagez-le via Whatsapp, e-mail, Facebook ou LinkedIn. Facilitez les contributions avec Happy Pot !

Quelles sont les différentes méthodes de fin de cagnottes ?

Choisissez l'option qui vous convient le mieux :
  1. Date cible : Fixez une date de fin pour votre collecte. Les contributeurs peuvent faire des dons jusqu'à cette date spécifique. Vous pouvez modifier cette date à tout moment pour prolonger votre collecte. Ceci vous permet de planifier la collecte de fonds pour des événements ou des projets avec une échéance fixe.
  2. La cagnotte ne finit jamais : Gardez votre cagnotte ouverte indéfiniment, idéale pour des collectes continues ou à long terme. Happy Pot s'adapte à vos besoins ! Ce choix convient particulièrement aux collectes de fonds continues ou à long terme, offrant une flexibilité maximale pour recevoir des dons à tout moment. Vous avez la possibilité de demander des remboursements partiels des fonds collectés à tout moment en utilisant votre espace d'administration, tout en laissant votre cagnotte active.

Puis-je demander plusieurs virements bancaires sans clôturer la cagnotte ?

Oui, à tout moment, vous pouvez demander un paiement partiel ou complet du solde de votre Happy Pot sans avoir à clôturer la cagnotte.

Comment puis-je retirer l'argent de ma cagnotte ?

Pour demander le paiement du solde (partiel ou complet) de votre cagnotte, suivez ces étapes simples :
  1. Connectez-vous sur votre compte.
  2. Cliquez sur « Mes cagnottes ».
  3. Sélectionnez la cagnotte souhaitée et cliquez sur « Demander un paiement ».
  4. Validez votre identité en cliquant sur « Démarrer la vérification » (ce processus est à faire une seule fois par compte).
  5. Complétez vos coordonnées bancaires.
  6. Cliquez sur « Demander un paiement ».
  7. Vous recevrez une confirmation par e-mail et le paiement sera effectué sous 1 à 5 jours ouvrables selon votre banque.

Dernières cagnottes publiques créées

Afficher plus de cagnottes
© 2025 Happy Pot